Pour comprendre la division de la Ville de Saint-Gabriel et de la Municipalité de Saint-Gabriel-de-Brandon, consultez la carte.
Vous pouvez visualiser chacun des lots et obtenir l’information technique associée auprès de la MRC de D'Autray. Pour ce faire, cliquez ici.
Pour accéder directement à la carte routière de la Ville de Saint-Gabriel, utilisez Google Maps.
Pour plus d'information sur la ville, vous pouvez aussi consulter le site du ministère des Affaires municipales et de l'Habitation en cliquant ici.
Jusqu’en 1836, Saint-Gabriel a été connu sous le nom de « MISSION DU LAC MASKINONGÉ ». Cette mission couvrait un territoire 4 à 5 fois plus étendu que la paroisse actuelle. On en a détaché successivement Saint-Didace, Saint-Damien, Saint-Charles, Saint-Cléophas, une partie de Saint-Edmond, de Saint-Norbert et de Saint-Félix-de-Valois.
Le lac Maskinongé fut connu à une époque assez reculée. Déjà, au 17e siècle, les Algonquins (Tête-de-boule) le traversaient fréquemment en se rendant à Trois-Rivières pour y faire la traite des fourrures. Ils suivaient la chaîne de lacs qui relie la Matawinie, où ils habitaient, au lac Maskinongé, puis ils descendaient par la rivière du même nom jusqu’au Saint-Laurent.
Tout ce que nous avons conservé des premiers habitants de la région sont les noms des deux principales rivières qui alimentent le lac Maskinongé : Matambin, qui vient de Matomban (lieu d’où l’on s’embarque) et Mastigouche, que les indiens appelaient Matshigosse, et que les anglais ont travesti en 1880, alors que fut fondé le club de pêche du même nom.
Le nom du lac Maskinongé est également d’origine algonquine : Mask – fort – et kinongé – brochet.
Les pionniers de Saint-Gabriel étaient des écossais et des Irlandais. Jesse Armstrong fut le premier à obtenir, en 1783, un vaste terrain au lac, dans le domaine de Lanaudière. Plusieurs irlandais imitèrent monsieur Armstrong par la suite. Dès l’an 1819, on note l’arrivée des premiers canadiens-français.
Nos pionniers rencontraient d’importantes difficultés : il n’y avait aucun chemin, les seules routes naturelles étaient le lac et les rivières coupées de rapides. En 1830, Bernard Monday obtint du gouvernement un octroi de 30 000 $ pour faire une route. Ainsi, au cours des années, différentes routes sont établies.
Saint-Gabriel fut érigée en paroisse canonique en 1851 et en paroisse civile en 1853. Les paroisses environnantes se formèrent et se détachèrent graduellement de Saint-Gabriel de la même façon. En 1893, Saint-Gabriel se divise en deux municipalités civiles : Saint-Gabriel village (Ville de Saint-Gabriel) et Saint-Gabriel paroisse (Municipalité de Saint-Gabriel-de-Brandon).
Le logo de la Ville de Saint-Gabriel s’est inscrit dans notre démarche de revitalisation en mettant en évidence le côté rassembleur et dynamique de notre municipalité. En effet les flèches, qui convergent toutes vers le centre de service qu’est la Ville de Saint-Gabriel, évoquent le mouvement du vire-vent et l’idée d’une ville « dans le vent ». L’esthétique des flèches rappelle d’ailleurs les coups de pinceaux de nos artistes qui sont porteurs de culture dans le monde entier.
Le logo, pris dans son ensemble, évoque nos deux saisons les plus importantes du côté touristique : le flocon de neige de l’hiver et le soleil de l’été. Les couleurs retenues ne sont pas sans importance : le bleu, symbole de l’importance de notre magnifique lac Maskinongé dans notre milieu, est une couleur universellement associée à la vérité, l’équilibre, la générosité ainsi qu’à la créativité. Le vert est symbole d’espoir, de renouveau, d’harmonie et de calme, en plus d’être pratiquement indissociable du mouvement vers des pratiques de gouvernance durable. La présence de vert dans notre logo sert aussi à rappeler notre voisinage forestier et agricole qui a une grande importance dans notre milieu.
Utilisant le blason de Lanaudière en un, en deux, un maskinongé pour le lac du même nom, en trois, le trèfle irlandais en mémoire du fondateur Bernard Monday et en quatre, la fleur de lys pour l’ascendance française de la majorité actuelle de la population.
Description : Écartelé au un d’azur à deux fasces ondulés d’argent, accompagnés de trois merlettes voguant de sable posés une et deux; au deux de sinople barré d’un maskinongé plongeant d’argent; au trois d’argent au trèfle de sinople; au quatre d’azur à la fleur de lys d’argent. Orné de soutien d’érable sinople et en chef d’un castor d’argent posé sur une bûche.
Devise : Mirabile visu (Agréable à voir)